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by Virginie Bales
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La journée mondiale de la maladie Coeliaque

Le 19 mai 2015
 La journée mondiale de la maladie Coeliaque
La maladie coeliaque est une maladie auto-immune au cours de laquelle le corps fabrique, après ingestion de gluten, dans anticorps contre les villosités intestinales



Le 18 mai était la journée mondiale de la maladie Coeliaque, l’occasion de faire un point sur cette maladie pas assez diagnostiquée.

 

La maladie coeliaque est une maladie auto-immune au cours de laquelle le corps fabrique, après ingestion de gluten, dans anticorps contre les villosités intestinales (zone permettant le passage des nutriments de l’intestin vers notre sang). Cette réaction immunitaire anormale crée une inflammation chronique.

Aujourd’hui 1 personne sur 100 est touchée par cette maladie mais les médecins estiment que 80% des malades ne sont pas diagnostiqués. Le diagnostic se fait en 3 étapes :

-       Les symptômes sont digestifs (diarrhée, douleurs, ballonnements…) mais aussi extra digestifs (fatigue, anémie, amaigrissement, douleur articulaire, troubles de la fertilité …)

-       Un bilan sanguin pour rechercher les anticorps anti-endomysium et anti-transglutaminase

-       Si le test sanguin est positif, la confirmation de la maladie coeliaque se fait par une biopsie de l’intestin.

Le traitement de la maladie coeliaque repose sur une éviction complète du gluten à vie, et peut être associée à la prise de certains compléments alimentaire pour aider à la reconstruction de l’intestin.

Le gluten se trouve dans 4 céréales : le Seigle, l’avoine, le blé et l’orge. Mais attention le gluten est très souvent rajouté dans les produits industriels où on ne l’imagine pas, il est donc très important de lire la liste des ingrédients avant d’acheter.

Il est important de la diagnostiquer pour pouvoir la traiter et donc résoudre les symptômes si inconfortables mais aussi prévenir le déclenchement d’autre maladies auto-immune souvent associées tel le diabète de type 1, la thyroïdite de Hashimoto et la sclérose en plaque.

 

Le commentaire de Virginie Bales diététicienne nutritionniste à Paris 17ème :

 

Aujourd’hui, de nombreuses personnes se trouvant devant des symptômes inflammatoires articulaires, digestifs, ou des symptômes d’encrassage chronique (eczéma, acné, fatigue, prise de poids, maladies fréquentes surtout ORL, …) ou des symptômes de troubles du comportement (l’hyperactivité chez les enfants et autisme sont bien documenté aujourd’hui comme ayant un lien avec le gluten) essayent de diminuer leur consommation de gluten.

 

La culture du blé a commencé il y a environ 10 000 ans. Il ne s’agit donc pas d’un nouvel aliment et l’on pourrait penser que notre corps a eu le temps de s’adapter à cette consommation.

Le problème est que l’industrie s’en est mêlée…

Le gluten sert de « colle » dans le travail de panification. Afin de faciliter l’usage industriel du blé, les scientifiques ont modifié les blés pour répondre aux besoins.

On crée des variétés de blé plus courtes pour faciliter le travail des moissonneuses, plus résistantes et plus productives pour les finances de l’agriculteur

On crée des variétés de blé au niveau de gluten maitrisé et régulé adapté aux différents usages (il n’est pas le même pour les pâtes ou les brioches ou le pain).

Bilan en 1 siècle le taux de gluten dans le blé est passé de 7 à 12%. Les agriculteurs sont aujourd’hui obligés par la loi d’utiliser des « blé modernes » compatibles avec les besoins de l’industrie et il leur est interdit d’utiliser des semences de « blé ancien ».

Notre corps ayant été en contact avec du gluten depuis au moins 10 000 ans, je pense que nous avons la capacité de le digérer. Mais aujourd’hui le gluten que nous ingérons est tellement transformé par les industriels agronomes et de l’agroalimentaire que nous sommes encrassé voire intoxiqué au gluten.

 

Il s’agit d’hypersensibilité de type 3 diagnostiquée par une prise de sang visant à rechercher les IgG à gluten. On parle alors de sensibilité au gluten.

Nous savons depuis une étude parue en février 2015 dans la revue Nutrients que le gluten altère chez tout être humain la perméabilité intestinale qui fait partie du système de surveillance immunitaire.

Le gluten jouerait donc un rôle important dans le déclenchement des maladies inflammatoires et auto-immunes.

Les personnes souffrant de maladies coeliaque doivent toute leur vie bannir toute trace de gluten de leur alimentation. Ce régime est assez difficile à mettre en place dans notre pays même s’il existe de plus en plus de produit sans gluten.

Je pense que le gluten n’est finalement bon pour aucun organisme et ne sert que le travail des industriels. Aussi quand cela est possible nous devrions en limiter sa consommation ce qui est finalement assez simple …