Faut il avoir peur du gluten ?
Le gluten est une protéine que l’on retrouve dans le seigle, l’avoine, le blé et l’orge.
La maladie coeliaque est une maladie auto-immune au cours de laquelle le corps fabrique, après ingestion de gluten, dans anticorps contre les villosités intestinales (zone permettant le passage des nutriments de l’intestin vers votre sang). Cette réaction immunitaire anormale crée une inflammation chronique. Les symptômes sont digestifs (diarrhée, douleurs, ballonnements…) mais aussi extra digestifs (fatigue, anémie, amaigrissement, douleur articulaire, …)
Le diagnostic de la maladie coeliaque se fait par une prise de sang recherchant certains anticorps, et se confirme par un prélèvement de tissus de l’intestin grêle.
Le seul traitement efficace est la mise en place d’une alimentation sans gluten pour ne plus entretenir l’inflammation par une stimulation du système immunitaire. Il est aussi intéressant en début d’éviction de soutenir le corps dans sa « reconstruction intestinale » en utilisant de la chlorophylle, de la glutamine, du curcuma, des probiotiques, du zinc.
Aujourd’hui, de nombreuses personnes se trouvant devant des symptômes inflammatoires articulaires, digestifs, ou des symptômes d’encrassage chronique (eczéma, acné, fatigue, prise de poids, maladies fréquentes surtout ORL, …) ou des symptômes de troubles du comportement (l’hyperactivité chez les enfants par exemple) essayent de diminuer leur consommation de gluten.
Il existe aussi un test sanguin dit d’hypersensibilité de type 3, ou communément appelé test d’intolérance alimentaire qui mesure les IgG. Si vous répondez positivement au gluten vous présentez « une intolérance au gluten » ou plus exactement une hypersensibilité de type3 au gluten. La diminution ou même l’arrêt du gluten vous apportera un mieux être certains.
Mais pourquoi tant de soupçons sur le gluten ?
La culture du blé a commencé il y a environ 10 000 ans. Il ne s’agit donc pas d’un nouvel aliment et l’on pourrait penser que notre corps a eu le temps de s’adapter à cette consommation.
Le problème est que l’industrie s’en est mêlée…
Le gluten sert de « colle » dans le travail de panification. Afin de faciliter l’usage industriel du blé, les scientifiques ont modifié les blés pour répondre aux besoins.
On crée des variétés de blé plus courtes pour faciliter le travail des moissonneuses, plus résistantes et plus productives pour les finances de l’agriculteur
On crée des variétés de blé au niveau de gluten maitrisé et régulé adapté aux différents usages (il n’est pas le même pour les pâtes ou les brioches ou le pain).
Bilan en 1 siècle le taux de gluten dans le blé est passé de 7 à 12%